Elle

Il est peut-être tard maintenant.... trop tard.... ou encore trop tôt pour écrire,  et raconter ce qui fut l'un de plus beau moment de ma vie... Je n'ai jamais su lequel d'entre nous deux avait désiré l'autre, je ne saurai jamais lequel c'est rendu-compte qu'on ne se désirait plus... Elle a été mon soleil, mon sourire, ma vie, toutes mes pensées, toutes mes peines, et pourtant, pas une seule fois, en quatre mois, nos tons se sont élevés l'un contre l'autre, pas une seule fois nous ne nous sommes défiés... Elle était tout (mais... elle est toujours d'ailleurs) reine de beauté, déesse de maturié, princesse du sourire.... tellement, de regards, lancés à mon encontre, tellement de caresses, qu'elle dirigeait, maladroitement, et merveilleusement.... elle a sut faire pour que je l'aime, du premier instant, dans la foule d'un concert, au dernier moment "adieux" sur un quai de gare....

Mon dieu, tout ceci est vrai, et je comprendrais que vous croyiez que je vous raconte un film, mais ici, les acteurs principaux sont bien trop sincères, pour que ce ne soit qu'un "imagination"...

Je repense aux nombreuses heures passées à ses côtés, et je me mets à hair cet éloigenement, qui nous a partagé... "loin des yeux, loin du coeur", ce n'est pas vrai, mais à nos âges, la distance détruit, et il faut vivre... Je ne pouvais pas accepté que son sourire ne me soit réservé que pour le week-end... Non, c'était quelque chose de trop égoiste, et c'était un affront à tout cet amour qu'elle porte en elle...

Nous nous somes tant aimés.... Je crois bien que c'est vrai....

Je n'ai jamais su lequel à commencer, je ne comprendrai jamais lequel à terminer...Mais tout ce que je sais c'est qu'elle a changé chez moi plus de choses que jamais je n'aurais cru... Chaque jour je découvre ce qu'elle m'a apporté... Son optimisme, sa bonne humeur....

Elle fut tout pour moi, je fus tout pour elle... Nous représentions un idéal...

Ce n'est pas une histoire triste, c'est un récit plein d'espoir ; l'amour coule dans nos veines, nous nous sommes saignés l'un pour l'autre, et pourtant nous n'avons jamais souffert... Maintenant que j'ai finis, je peux le dire "oui, fille du Soleil, je t'ai aimé"

Peut-être que après tout, toutes les histoires commencent de cette façon... une fille et un gars, ils ne se connaissent pas, se voient, se plaisent, se charment, finissent par se rapprocher, se toucher, se découvrir, du bout des yeux, ou du bout de la main, et finissent par s'embrasser... comme ça, sans savoir sur quoi ces gestes et attitudes vont amenés... sans se douter des merveilleux ou horribles moments qui les attendent... Peut-être que toutes les histoires commencent de cette façon, mais toutes les histoires ne sont pas avec Elle et moi, donc toutes les histoires ne nous ressemble pas...

Quand je l'ai vu, je me suis dit qu'elle était jolie, je pouvais même allé jusqu'au "belle", mais elle était jeune, 4 ans de moins que moi... 4 ans... quand on a vingt ans, c'est énorme, si énorme que c'était une amie de ma soeur...

Mais je me suis retrouvée là, près d'elle, à la chercher du regard tout le temps, à ne plus vouloir qu'elle s'éloigne, je me rendais bien compte que nous avions très vite dépassé la barrière du simple "plan drague", d'après ma soeur ce n'était pas son style, et moi, ça n'avait jamais été le mien... Mais je me disais que l'ambiance festive de la soirée de concert faisait tout, nous rigolions, nous étions entre-potes... Mais elle était là, telle une déesse, ou peut-être tel un cheuveux sur le soupe, car à la seconde où nos mains se sont frôlées, se sont tenues, et se sont lâchées, dans la cohue du public, j'ai compris que la soirée prenait un virage que je ne métrisais plus... Puis j'ai pris peur... J'avais déjà trop donné, et trop souffert, toutes les filles que j'avais rencontrées depuis mon "ex" (et surtout elle) me rebutaient, me déplaisaient, alors comment une fille de 16 ans pouvait-elle m'apporter la preuve qu'elles n'étaient pas toutes pareilles... Alors, je me suis éloigné, moi, j'étais totalement net, je sentais son corps bougé à mes côtés, je sentais les autres gars aux alentours posés leurs yeux sur elle, et je ressentis de la jalousie quand elle alla voir un de ses "amis"... je m'éloignai, passai au rang de devant, je voulais mettre le plus d'espace possible entre elle et moi, oublier que je l'avais rencontrée, oublier que pendant quelques instants l'idée que nous puissions nous rapprocher m'avait si fortement 'froler'... Alors elle aussi s'est éloignée, ma soeur m'a dit qu'elles allaient trouvées un truc à manger, mais qu'elles savaient pas si elles allaient revenir... merde... et là,je me suis vendu, du moins à ses yeux, je ne  me souviens plus trop de ce que je lui ai dit, mais comme elle m'a regarder, j'ai compris que à cet instant j'aurais tout donné pour qu'elle me regarde éternellement comme ça... Mais elle est partie quand même, et là, j'ai essayé de continuer à faire bonne-figure, pour les potes, mais pour la première fois depuis 8 mois, je ressentis en moi, le "vide affectif"....

Puis elle est revenue... je l'ai vue de loin, en train de serrer des gars dans ses bras... Jalousie... je me surpris à penser que Elle ne pouvait pas (même sous l'effet de diverses substances auxquelles je ne voulais même pas penser) s'autoriser à toucher n'importe qui... puis, elle m'a vu, rassurance...je sais pas ce qui m'a pris, j'ai tendu mes bras, elle, elle est venue s'y blottir, et là, je ne sais plus, je n'ai plus aucuns souvenirs, mais je sais juste que nos lèvres se sont trouvées, et se sont aimées...

Quand je suis rentré... dans la voiture, en ramenant tout le monde, et dans ma chambre, posé sur mon lit, j'ai écouté une chanson, et pour la première fois depuis tellement longtemps, je me suis sentis bien. J'ai demandé son numéro à ma soeur et je lui ai écrit...